Dossier Vélo: l'interview de Line Vercellini

Face aux défis de la mobilité urbaine, toujours plus de collaborateur∙trices et d’étudiant∙es se déplacent quotidiennement à vélo. Rencontrez Line Vercellini, étudiante à la Haute Ecole d’Ingénierie de Sion en Technologies du vivant (TEVI).

Dans quel cadre te déplaces-tu à vélo ? 

J’ai recours au vélo pour me rendre en cours la semaine, pour me rendre au fitness et aller en ville. Je me déplace plutôt à vélo au printemps et en été, quand il fait plutôt beau.

Pour les cours, je pars de Bramois pour rejoindre la zone de la gare de Sion et mon trajet passe plutôt à travers les vergers et le long de la Borgne et du Rhône. Pour aller en ville et au fitness, je rejoins Sion par le Rhône et je traverse ensuite la ville.

Je ne me déplace que très peu sur les axes routiers principaux (Route des Casernes, Route de Chippis par exemple). Les conducteur·trices ne sont pas très attentif·ves ou parfois forcent les vélos à aller sur les trottoirs car trop pressés (surtout le matin). Je ne me sens pas en sécurité dans les ronds-points aux heures de pointe. 

Quels sont les bénéfices que tu en retires ? 

J’apprécie pouvoir profiter de l’air frais et rester active. C’est aussi un moyen de bien commencer la journée et se déplacer librement, gratuitement et simplement à n’importe quelle heure. Et si tu es en retard, c’est un bon compromis pour se déplacer plus rapidement que de compter sur les transports publics

Est-ce que tu éprouves certaines difficultés au jour le jour à te déplacer à vélo ? 

Au début, j’avais un peu de mal à me motiver. Le matin, il fait parfois froid, je suis parfois plus fatiguée aussi. Mais aujourd'hui que mon rythme de vie a changé, c’est plus facile de me motiver. Je vais bien plus facilement à vélo qu’en bus lorsque les beaux jours arrivent. J’ai quand même un peu de peine à me motiver si je vois qu’il va pleuvoir (rire).