Financement FNS pour le projet de recherche HAPP-I à la HEdS / The Sense

Etude sur la pratique avancée en physiothérapie dans les services d'urgences

Dans le cadre du subside « Practice to Science » du Fonds National Suisse, la Professeure Simone Gafner (Haute Ecole de Santé/The Sense) a obtenu un financement pour son projet de recherche intitulé « Hospital Emergency Department Advanced Physiotherapy Practitioners-Implementation and Evaluation (HAPP-I) ». Appuyé par la direction de la Haute Ecole de Santé de la HES-SO Valais-Wallis ce projet sera mené en collaboration avec l’Hôpital du Valais avec Sarah Fournier, cheffe médico-thérapeutique, les physiothérapeutes du Centre Hospitalier du Valais Romand (CHVR), les médecins urgentistes et tout le personnel médico-soignant des urgences.

Face à la pénurie aiguë du personnel de santé, qui impacte la qualité des soins, les conditions de travail et le bien-être du personnel, il est urgent d’agir. Dans cette optique, ce projet HAPP-I, mené sur trois ans vise à définir les rôles qu’un-e physiothérapeute en pratique avancée (PAP) pourrait assumer au sein d’un service d’urgence en les introduisant de manière très systématique pour ensuite en évaluer l’impact.

La pratique avancée est axée sur l’interprofessionnalité (par ex. entre soins infirmiers et physiothérapie), constitue un concept innovant et concret et contribue à répondre à la pénurie du personnel de santé.

La littérature internationale révèle l'efficacité de la présence des PAP dans les services d'urgence par la réduction des temps d'attente et des durées de séjour, des diagnostics et un triage plus précis, de meilleurs résultats thérapeutiques, des coûts de santé moins élevés et une plus grande satisfaction des patients et du personnel. La Suisse n'en est qu'au début de l'introduction des PAP, bien que des projets pilotes aient été menés ou soient en cours dans quelques hôpitaux et cabinets privés.

« Le démarrage du projet en 2024 est une étape prometteuse pour le développement de la physiothérapie et la qualité de la prise en charge des patients. Si l’efficacité est confirmée cela pourrait ouvrir la voie à des projets similaires dans d’autres domaines ou contextes » Prof. Simone Gafner