La mise en place de partenariats correspond à notre mission de formation et de recherche appliquée.

La Haute Ecole d’Ingénierie de la HES-SO Valais-Wallis vient de signer avec Alpiq, les Forces Motrices Valaisannes (FMV) et HYDRO Exploitation un contrat de cinq ans. Ce partenariat se concrétise par la création et le développement de l’Hydro Alps Lab. Un laboratoire de recherche spécialisé, doté d’un budget de 2 millions de francs.
L'engagement de la HES-SO Valais-Wallis en faveur de partenariats s’explique par la double vocation fondamentale de la recherche appliquée. D’une part, le transfert du savoir, de la technologie, des compétences de l’école en direction des entreprises, conformément à sa mission de soutien au développement économique. De nourrir et faire évoluer d’autre part l’enseignement par le biais de la recherche et du développement (Ra&D) en lien permanent avec le tissu économique.
François Seppey, directeur de la HES-SO Valais-Wallis, mentionne également d’autres éléments positifs. «Sceller des collaborations de cinq à dix ans avec des partenaires industriels majeurs tels que Constellium, Novelis ou Lonza sur la durée permet aussi d’ancrer ce travail et d’inscrire une relation de confiance dans la pérennité. Autre avantage, dans tous ces partenariats, nous fonctionnons sur un système d’impulsion qui permet aux chercheurs·euses de déposer des projets de recherche et de trouver du financement auprès des bailleurs de fonds officiels. Enfin, ces partenariats contribuent clairement à l’image de marque et à la crédibilité de la HES-SO Valais-Wallis.»
Le dernier partenariat en date de la HES-SO Valais-Wallis se matérialise par la création du laboratoire de l’hydroélectricité Hydro Alps Lab. Son objectif: travailler sur le développement d’une hydroélectricité durable et moderne, en générant de l’innovation par des travaux de Ra&D et en bâtissant des compétences communes dans le domaine de la production hydroélectrique. «Un contrat essentiel pour la HES-SO Valais-Wallis sur un domaine fondamental pour le canton et le pays.
On ne pourra pas réussir la transition énergétique sans travailler au développement de la première énergie renouvelable et propre que représente l’hydroélectricité. Son avantage majeur étant sa capacité de stockage.» Le travail de la Haute Ecole d’Ingénierie portera notamment sur des questions de maintenance prédictive et des compléments avec la Grande Hydraulique. «Mais au-delà de ces aspects techniques, on peut imaginer de travailler sur des modèles d’affaires. On sait aussi que la transition énergétique ne pourra se concrétiser qu’avec l’adhésion de la population. Dès lors, des réflexions peuvent encore être menées en matière de sociologie et de travail social sur la mise en place d’instruments susceptibles d’être acceptés par la population.»
JOËLLE BURNY