Se passer des stagiaires ? Certainement pas !

DOSSIER SPÉCIAL - HESPRESSO #9

Accueillir des stagiaires pour une année de formation en entreprise, c'est un vrai plus pour notre institution ! Ces jeunes apportent un vent de fraîcheur dans nos services et, souvent, de belles idées. Vivant souvent leur première expérience professionnelle, ils et elles arrivent avec une motivation débordante et une grosse envie d’apprendre. Rencontre.

Vous ne le saviez pas ? En plus de rassembler plusieurs Hautes Écoles, la HES-SO Valais-Wallis est une entreprise formatrice qui accueille chaque année de nombreux apprentis et apprenties, mais également une dizaine de stagiaires, pour des durées allant de quelques semaines à une année entière.

Les stagiaires, fraîchement sortis du collège ou de l’école de commerce, possèdent des compétences variées et actuelles. Pour Mathieu Giroud, responsable du service Académique (SAcad), les stagiaires sont bien plus utiles qu’on ne pourrait le croire. « Ils et elles bénéficient souvent d’un bon niveau dans des domaines variés. Nous pouvons donc leur confier de nombreuses tâches et toujours leur demander un coup de main. »

L’intégration de stagiaires favorise aussi un échange de savoir-faire et de connaissances. « Au sein de notre service, les stagiaires apportent un regard nouveau, ce qui est formidable. Il s’agit souvent de leur première vraie expérience professionnelle et ils et elles sont très motivés, généralement engagés et disponibles. C’est une expérience pratique cruciale pour affiner leurs choix de carrière. »

Repérer et former ces jeunes talents dès maintenant, c’est aussi préparer l’avenir. Les stagiaires d’aujourd’hui peuvent devenir nos étudiantes et étudiants et collaboratrices et collaborateurs de demain. En investissant dans leur formation, la HES-SO Valais-Wallis montre son engagement pour le développement des compétences et la formation pratique.

Pour vous en convaincre, découvrez ci-dessous les témoignages de Lilou Portner, David Moreira et Carolina Martins qui viennent de terminer leur stage.

Lilou Portner

20 ans
Service Académique (80% mobilité / 20% gestion académique)
Durée : 1 année (août 23 / juillet 24)

Pourquoi as-tu commencé ce stage ?

J’ai terminé le collègue à St-Maurice l’année dernière. J’ai eu envie de me sentir utile et avoir une première expérience dans le monde du travail. En plus, je voulais commencer la HEG et un stage pratique d’une année était nécessaire. Toutes ces raisons m’ont poussée à faire ce stage.

Quelles étaient tes tâches principales ?

En mobilité, je m’occupais essentiellement du suivi des étudiantes et étudiants internationaux. Par exemple, j’accueillais celles et ceux qui venaient d’arriver, je leur expliquais le déroulement de l’échange, la vie en Suisse et comment obtenir une bourse ou des soutiens financiers. On organisait aussi des événements pour favoriser les rencontres et l’intégration.

Et je me tenais également en soutien pour diverses activités administratives liées à la gestion académique, comme tester les formulaires d’inscription ou les contrôles de plans d’études.

Qu’as-tu vraiment apprécié lors de ce stage ?

Sans hésiter, le contact avec les étudiantes et les étudiants. Nous les suivons du début à la fin, j’ai adoré ça, surtout quand ils ou elles nous disent avoir été bien soutenus. Ça fait chaud au cœur.

Toute l’équipe du service Académique a également tout mis en œuvre dès mon arrivée pour que je m’intègre rapidement. L’ambiance au bureau y a toujours été stimulante et motivante, ce qui a grandement contribué à faire de cette année une première expérience professionnelle enrichissante.

Et ce qui a été plus difficile pour toi ?

Il pouvait y avoir des décalages avec certains étudiants ou étudiantes de cultures très différentes. J’ai dû apprendre à me mettre à leur place, car tout n’est pas aussi logique pour eux – qui viennent d’arriver –  que pour nous. Il faut s’adapter.

Ce stage a-t-il changé ce que tu désires pour la suite de ta vie professionnelle ?

Oui. A la suite de cette expérience professionnelle en contact avec des personnes arrivant du monde entier, j’ai décidé de ne pas faire la HEG, mais de m’inscrire à l’université à Genève en relations internationales. Ce stage a fait grandir en moi l’envie d’en apprendre plus sur les relations qui unissent les différents pays.

Ce que tu as appris d’utile ?

Tout d’abord, j’ai pu constater l’énorme travail réalisé par toutes ces petites mains de l’ombre qui s’activent pour que tout fonctionne. Avant, je ne m’en rendais pas compte. Et en plus de toutes les activités du quotidien d’un travail de bureau, j’ai appris à être organisée et avoir une bonne rigueur professionnelle. 

David Moreira

19 ans
HEdS, institut Santé, dans le secteur des formations continues
Durée: D’août 23 à août 24

Pourquoi as-tu fait ce stage ?

J’ai fait les 3 premières années de l’école de commerce et, dans le but d’obtenir ma maturité professionnelle en économie, j’ai fait une dernière année de stage en entreprise.

Comment as-tu entendu parler des stages à la HES ?

J’ai commencé à envoyer des postulations tard, c’était en juillet, pour commencer le stage en août. Et j’ai eu beaucoup de chance, il y a eu un désistement à la HEdS à ce moment-là. J’ai postulé et j’ai été pris. Je savais ce que c’était la HES-SO, mais je ne connaissais rien à la Haute Ecole de Santé et toutes ses spécificités. Grâce à l’aide de mes collègues qui ont été super, j’ai vite compris comment ça fonctionnait.

Quelles étaient tes tâches principales ?

Je m’occupais de la gestion administrative de tout ce qui concerne un étudiant ou une étudiante, de l’inscription jusqu’au diplôme. J’ai aussi participé à des tâches liées à la Ra&D (factures, notes de frais, remboursements, etc.) et j’accueillais régulièrement les intervenants et intervenantes externes de la HEdS pour les accompagner, en particulier pour toutes les questions informatiques.

Qu’as-tu vraiment apprécié lors de ce stage ?

J’ai beaucoup aimé aider les collaborateurs et collaboratrices du Sense. Le type de travail sortait du cadre, c’était nouveau et innovant, j’ai beaucoup aimé.

Ce stage a-t-il changé ce que tu désires pour la suite de ta vie professionnelle ?

Non, je n’ai pas changé d’avis. Je veux toujours faire la HEG en emploi pour obtenir un Bachelor en Économie d’entreprise.

Ce que tu as appris d’utile ?

J’ai appris à être ouvert et amical avec tout le monde, sans exception. Je me sens beaucoup plus à l’aise avec les gens maintenant. En plus, j’ai appris à utiliser la plupart des logiciels Microsoft.

Carolina Martins

22 ans
HEG, administration
Durée : 1 an et 1 mois (juillet 23 à août 24)

Pourquoi as-tu commencé ce stage ?

Après avoir terminé ma matu gymnasiale, j’ai participé aux journées « Étudiant d’un jour », ce qui m’a donné envie de commencer la HEG. Mais pour cela, il fallait que je fasse un stage. J’ai donc postulé dans diverses entreprises, dont la HES. Lors de mon entretien, nous nous sommes rendu compte que mon dossier s’était retrouvé par erreur dans la catégorie « stagiaires MP-E » et non « matu gymnasiale ». Or, à la HEG, ils désiraient plutôt un stagiaire MP-E.  L’assistante de direction m’a dit que c’était le destin, que je devais être ici et pas ailleurs.

Quelles étaient tes tâches principales ?

C’était très diversifié. Je ne pourrais pas énoncer toutes mes tâches mais les principales étaient la gestion de salles, la création d’affiches ou encore l’organisation des examens Goethe pour le centre de langues. Je réalisais aussi le suivi des admissions des nouveaux étudiants et étudiantes, une activité que j’aimais vraiment beaucoup.

Qu’as-tu vraiment apprécié lors de ce stage ?

Je suis de nature très créative et mes collègues l’ont rapidement perçu. J’ai donc pu collaborer avec d’autres bureaux, par exemple pour la création de flyers. Comme je déteste ne rien avoir à faire et que je suis très autonome, j’ai pris des initiatives qui ont été acceptées. J’ai apprécié cette liberté.

Et ce qui a été plus difficile pour toi ?

J’ai un trouble de l’attention et certaines tâches quotidiennes comme l’ouverture et la fermeture des salles sont des activités plus compliquées pour moi. Et, comme partout, il y a parfois certaines tâches quotidiennes un peu ennuyeuses, mais c’est normal, ça fait partie du deal.

Ce que je trouve dommage, c’est de ne pas pouvoir continuer à bosser ici. J’aurais aimé que les stagiaires puissent avoir la possibilité de travailler à la HES directement après leur stage.

Ce stage a-t-il changé ce que tu désires pour la suite de ta vie professionnelle ?

Au début, je suis partie dans l’idée de suivre la filière Economie d’entreprise. Or, j’ai été amenée à travailler pour toutes les filières de la HEG et je me suis intéressée à l’informatique de gestion, que je ne connaissais pas. On croit que c’est pour les geeks, mais j’ai eu la chance de participer à des cours de programmation, de parler avec des étudiants et étudiantes et d’aller visiter le Technopôle. Ça m’a convaincue, je me suis inscrite en Informatique de gestion et je suis hyper contente d’avoir fait ce virage-là. C’est le destin.

Ce que tu as appris d’utile ?

Il y a certains logiciels que je ne connaissais pas du tout et que j’ai pu apprendre à utiliser, comme Excel, qui me sera très utile. Durant ce stage, j’ai aussi pu me familiariser avec l’écriture institutionnelle, très différente des rédactions que nous réalisions au collège.